Pour répondre aux enjeux du développement durable,
un certain nombre de décisions politiques a été
adopté au niveau international. Les pays signataires doivent
alors décliner et adapter ces engagements à leur contexte
national.
Le protocole de Kyoto engage les pays qui l'auront ratifié
à réduire leurs émissions de gaz à effet
de serre. Cet accord a participé à l'émergence
de nouvelles politiques nationales de développement des énergies
renouvelables. En France, la Mission Interministérielle sur
l'Effet de Serre (MIES) a été chargée d'élaborer
un plan national de lutte contre le changement climatique (PNLCC)
qui prend en compte le développement des énergies
renouvelables et de l'éolien en particulier.
Comme le montre la figure 3, l'énergie éolienne est
l'une des plus intéressantes du point de vue des émissions
de CO2, qui sont dans ce cas très faibles.
En 1997, la production d'électricité a engendré
en France l'émission de 15,5 millions de tonnes de carbone.
La source principale est représentée par les centrales
thermiques (au fuel, au gaz ou au charbon). L’éolien
permettra de limiter, à terme, le recours à ces procédés
de production polluants et de réduire progressivement la
part d'électricité nucléaire qui ne l'est pas
moins, pour d'autres raisons. Aujourd'hui tout kWh éolien
produit en Europe se substitue à un kWh produit par une centrale
thermique grâce à l'interconnexion des réseaux
électriques.

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